dimanche 29 janvier 2012

Une conférence (in english) sur les atouts de la recherche collaborative pour la recherche en éducation

Vidéo de la préconférence ESERA

Addressing the Complexity of the Educational Setting with Collaborative Research. A Case Study about Game-Based Learning.
E. Sanchez & C. Jouneau-Sion – EducTice- IFÉ - ENS Lyon
ESERA_001.png
During the last few years our team has been involved in research into the use of games for secondary education. Researchers and practicing teachers collaborate to address the complexity of educational settings focused on a Game-Based Learning approach. Our research methodology is a design-based process aiming at refining both theory and practice regarding the design of games and its impact on learning outcomes.
Our presentation will focus on the description of the research methodology. It will also offer the opportunity to discuss the benefits and limitations associated with this methodology.

samedi 21 janvier 2012

J'aime pas mettre des notes

Je corrige des copies de Terminales et évidemment, je cherche tous les prétextes pour faire une pause. C'est pas que je n'aime pas corriger des copies mais... en fait si, je n'aime pas du tout corriger des copies quand je sais que 1) je mets des notes qui ne vont pas faire plaisir 2) dont je reste persuadée que données à 10 autres collègues j'aurais eu 10 notes différentes, donc ça veut rien dire et 3) j'ai beau soigner mes commentaires, j'ai la nette impression que ça ne va pas servir à grand chose.

Alors je regarde mes tweets, je papote, je raconte mes perles, tout ça. Et je décide de vous raconter comment je note.
D'abord avant de corriger je bâtis ma grille de critères. En fait pour mes secondes normalement elle est sur le devoir. Pour les terminales ma grille s'inspire très précisément de la fiche méthodologique de l'exercice type bac que je donne.

Ne rêvez pas : cette grille n'est pas un barême. Non. Ma note est globale (oui oui même quand il y a des questions) et suit cette progression inspirée par François Jourde (un de mes museaux - le masculin de muse - )

Alors comment je fais quand j'ai des questions ? Ben ... je note les questions, je note la synthèse, et la note globale est issue de ma grille et non la somme de mes deux notes. Bon en fait, si je suis logique avec moi-même et si j'ai réussi à bâtir un savoir-faire "notation" qui va bien, en réalité la somme de mes notes et relativement proche de ma note globale parce que finalement, je note les questions comme ça aussi. Hé hé futé non ?
"C'est du pif" vous allez me dire. Non. Pas plus que mettre 1,75 à la question 2 de la partie III qui va s'ajouter au 2,25 de la question 3 de la partie I pour faire avec le reste une note de 12,75.


mercredi 4 janvier 2012

Un lipdub sur les consommations à risque


Ce matin en ECJS, mes élèves et moi nous sommes engagés dans l'aventure du lipdub. De mon côté j'ai été aidée dans la démarche par ce site

Voici ce que nous avons dessiné ce matin :
  • Activité 1 Choix de la chanson (de la musique) 
- La chanson que nous allons choisir parlera de drogues dures et des drogues "douces" comme le cannabis, de l'alcool, des médicaments, de tabas et aussi de sexe. 
- Les premières propositions des élèves (j'ai pas dit oui ! )
Empire of the seum, alhaz
Génération sexe drogue et vodka, King V (euhhhhh....je mets pas le lien)
L’histoire d’un ado, Danakil
- Mes propositions (ben quoi, j'ai pas le droit ? )

Poison, de Alice Cooper
Un truc rapide : Minor Threat - Straght Edge (ça fait du bruit !)
Mother's little helper, des Rolling Stones
Le commun des mortels, Awoid
  • Activité 2 Écriture des paroles sur le thème choisi (si jamais on trouve une musique dont on veut changer les paroles)
  • Activité 3 Scénario et mise en scène
La classe est divisée en plusieurs groupes.

- Chaque groupe va travailler sur les paroles et les gestes qui les accompagnent :
    • Trouver les gestes qui peuvent illustrer la chanson.
    • Chaque groupe présente en la mimant une partie de la chanson, puis fait répéter les gestes aux autres groupes.
Décider maintenant si on veut montrer son visage ou pas (vie privée, identité numérique) de façon à l'intégrer au scénario.

- Construire autour de ces gestes un scénario, un mouvement continu :
    • Imaginer un parcours dans les différentes salles
    • comment mettre en scène paroles et gestes ? 
    • combien faut-il d’acteurs à chaque étape ? 
    • faut-il des costumes, un décor ?
- Ecriture du scénario et de la composition du plan ( pourquoi pas un « story board » ? )
    • Penser à l'endroit que la caméra doit filmer.
  • Activité 3 Soigner le play-back (en exagérant l’articulation.)
  • Activité 4 Tournage  
    • Avec une simple caméra ou même un appareil photo numérique.  
    • Lancer la chanson et mettre le volume suffisamment haut pour que les acteurs l’entendent au fur et à mesure que la caméra les filme, car c’est la chanson qui servira de colonne vertébrale et reliera toutes les images. 
    • Ne pas oublier le stabilisateur d’image !
    • Faire la synchronisation son / image
  • Activité 5 Quel destin pour cette œuvre ? 
    • Visionner le film
    • Et décider ensemble (et avec les parents si les visages sont visibles) si on publie.
    • Va-t-on placer la vidéo sur Youtube ? Quels sont les enjeux ? Comment faire ? ouvrir un débat sur la vie privée, les nouveaux médias,
D’après http://www.netemploi.fr/2011/12/lipdub-outil-d-apprentissage/#more-4645